Je reprends donc le cours de mon récit. Son Excellence rappelle à l'auditoire l'excellence de notre école,100% d'admis,et félicite chaleureusement les parents,les élèves,la Direction et accessoirement les enseignants,simple variable d'ajustement dans cette école. Mais il est temps de donner la parole aux néo-bacheliers appelés par Monsieur le Proviseur à monter sur l'estrade:bises,accolades et discours de circonstance. Et c'est là que l'impitoyable Fiorine a versé sa petite larme. Vous le savez peut-être,le "girl power" a illuminé cette première année damascène. Une classe inoubliable,la plus mémorable de ma déja longue carrière. Emu de les voir recevoir leur diplôme,ému de les voir partir,ému par les discours. Je m'arrête sur ce point. Je ne suis pas un sentimental mais comment résister à ces jeunes gens plaçant leur réussite sous les auspices de Dieu,d'un père disparu ou d'un être cher. Mon narcissisme a trouvé en outre satisfaction lorsque ces braves petit(e)s m'ont chacun(e) remercié. Je n'oublierai jamais cette délicatesse. Il fallut être à Damas pour vivre cela. Et puis soyons honnêtes,quelle grâce!
Moins d'émotion avec les TS,cela est parfaitement compréhensible et quelques fausses notes. Remercier les professeurs particuliers n'est pas chose à faire... Deux élèves ont aussi souhaité faire allusion à l'actualité franco-syrienne... Suite au prochain épisode!
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